Organes: Myélomes - Spécialités: Analyse biologique

Étude PCD : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance d’un traitement associant pomalidomide, cyclophosphamide et dexaméthasone, chez des patients ayant un myélome multiple en rechute ou réfractaire après une première ligne de traitement dans le cadre de l’étude IFM/DFCI 2009. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’un traitement associant le pomalidomide, le cyclophosphamide et le dexaméthasone, chez des patients ayant un myélome multiple en rechute ou réfractaire après une première ligne de traitement dans le cadre de l’étude IFM/DFCI 2009. Les patients recevront une chimiothérapie d’induction comprenant du pomalidomide administré par voie orale, tous les jours, trois semaines sur quatre, du cyclophosphamide administré par voie orale, une fois par semaine et de la dexaméthasone administrée par voie orale, pendant quatre jours à la première et la deuxième semaine de chaque cure. Ce traitement sera répété tous les vingt-huit jours pendant quatre cures. Les patients du premier groupe de l’étude IFM/DFCI 2009 recevront un traitement de consolidation par melphalan, suivie d’une greffe autologue de cellules souches. Trois mois après la transplantation, les patients recevront deux cures de traitement d’induction initial selon les mêmes modalités d’administration, à l’exception de la dexaméthasone sera administrée une fois par semaine. Les patients du deuxième groupe de l’étude IFM/DFCI 2009 recevront un traitement de consolidation comprenant cinq cures de traitement d’induction initial selon les mêmes modalités d’administration à l’exception de la dexaméthasone qui sera administrée une fois par semaine. A l’issue du traitement de consolidation, les patients des deux groupes recevront un traitement de maintenance par pomalidomide administré par voie orale, tous les jours, trois semaines sur quatre, associé à la dexaméthasone administré par voie orale, une fois par semaine, jusqu’à rechute. Les patients seront revus une semaine après chaque cure de traitement, puis tous les vingt-huit jours jusqu’à progression. Le bilan de suivi comprendra un examen clinique, un examen biologique et un test de grossesse pour les femmes en âge de procréer.

Essai clos aux inclusions

Etude MMRD : étude comparant trois méthodes biologiques pour le suivi de la maladie chez des patients ayant un myélome multiple. Le myélome multiple est un cancer qui se développe à partir des cellules du sang formées dans la moelle osseuse. Il prend naissance dans les plasmocytes, qui sont un type de globules blancs fabriquant des anticorps pour aider l’organisme à combattre les infections. Le traitement de première ligne de ce type de cancer est une chimiothérapie et consiste à administrer des médicaments anticancéreux ayant pour objectif d’éradiquer les cellules cancéreuses. Il est nécessaire au cours du traitement de vérifier son efficacité en évaluant la maladie résiduelle, c’est-à-dire la persistance de cellules cancéreuses. Les techniques existantes aujourd’hui comme l’immunophénotypage ou le séquençage sont peu sensibles donc peu fiables. Une technique innovante, la quantification des cellules tumorales circulantes dans le sang, pourrait être supérieure à celle des deux autres méthodes pour évaluer la maladie résiduelle. L’objectif de cette étude est de comparer les trois méthodes de suivi et d’en déterminer la plus sensible, chez des patients ayant un myélome multiple Aucune modification des modalités de prise en charge ne sera effectuée au cours de cette étude. Des prélèvements sanguins et de moelle osseuse seront réalisés, les paramètres cliniques et biologiques seront recueillis dans le cadre normal de la prise en charge du patient. Les patients sortiront de l’étude en cas de progression de la maladie ou survenue de toxicité i nécessitant une interruption de traitement. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre pour leur pathologie.

Essai ouvert aux inclusions